Etude qui prouve l’intérêt de l’Homéopathie en Santé publique
Une étude épidémiologique étudie ce qu’il se passe dans la vraie vie.
EPI3 est une étude Pharmaco épidémiologique de l’Impact de santé publique des modes de prise en charge pour 3 groupes de pathologies, réalisée par LASER pour Boiron, ayant donné lieu à 12 publications scientifiques entre 2011 et 2018.
EPI 3 est la plus grande étude épidémiologique réalisée en France dans le domaine de la médecine générale.
Ce programme d’étude a duré 5 ans et a été confié à un comité incontestable d’experts indépendants, présidé par le Pr Bernard Bégaud (alors président de l’unité INSERM 657 « Pharmaco-épidémiologie et évaluation de l’impact des produits de santé sur les populations »). Il s’agissait d’évaluer la place de l’homéopathie en médecine générale en France et son intérêt pour la Santé Publique.
EPI 3 a comparé les pratiques de 825 médecins généralistes (homéopathes et conventionnels) intervenants sur 8559 patients dans 3 domaines pathologiques (troubles musculo-squelettiques, infections des voies aériennes supérieures et troubles anxieux et du sommeil) qui représentent ensemble 50% des motifs de consultation en France. Dans chaque groupe, les patients avaient le même niveau de gravité de leur pathologie.
L’étude EPI3 a démontré que dans les trois domaines thérapeutiques, les patients soignés par homéopathie présentaient la même évolution clinique et un taux de complication comparable que les patients soignés de manière conventionnelle.
Cependant, le recours aux médicaments iatrogènes est deux fois voir trois fois moins important dans le groupe de patients soignés par homéopathie.
Ainsi les patients suivis par un médecin homéopathe ont consommé :
-57% d’antibiotiques dans les infections des voies aériennes supérieures (9)
-46% d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens dans les douleurs musculo-squelettiques (10)
-71% de psychotropes dans les troubles du sommeil, l’anxiété et la dépression (11).
D’autre part l’étude montre qu’un patient suivi par un médecin homéopathe coûte 35% de moins à l’assurance maladie en prenant en compte le coût de la consultation et celui de la consultation.